mardi 30 novembre 2010

We are beauty / I'm not the same

Prends un bain de musique une à deux fois par semaine pendant quelques années et tu verras que la musique est à l'âme ce que l'eau du bain est au corps.
Oliver Wendell Holmes

Écoutez vous beaucoup de musique ? Écoutez vous souvent de la musique ? Voyez-vous, moi, je fais parti de ces gens qui ont peur du silence. Alors je fais beaucoup de bruit tout le temps, je parle fort, et la plupart du temps, il flotte chez moi un doux parfum de chaîne hifi. J'écoute beaucoup de musique, et paradoxalement, mon répertoire n'est pas bien varié. Mais récemment j'ai fait la découverte de deux groupes que j'ai ABSOLUMENT ADORÉ et dont je me devais de vous parler.

Donc c'est ce que je vais faire ici. Je les ai découvert en live pour les deux. Rien de tel. Que de découvrir des artistes en pleine performance. Je commencerais par les derniers qui pour une fois seront les premiers. ;-)

C'est CURRY & COCO !! Alors là c'est en première partie de Philippe Katerine la semaine dernière au Transbordeur (à Lyon) que j'ai eu un choc. Presque mieux que Katerine. En tout cas, plus "frappant", le batteur ne lâche jamais la batterie, à fond, tout le temps, you don't want to mess with him ! Ils sont deux. Ils viennent du nord. L'un (Thomas) est à la batterie, l'autre (Sylvain) aux synthés et au chant.

Voilà. Vous avez l'essentiel. Batterie répliquant les boîtes à rythme mais tellement plus intéressant quand la boucle est jouée en live, qui se bat contre un homme aux synthés délicieusement eighties. Alors oui, il faut aimer ce son, un peu crade, un peu entêtant, répétitif, pseudo électro pop, tout comme j'aime finalement. Bon soyons honnête aussi, avec le prisme de la scène et de la jeunesse, le chanteur est tout sauf moche. Plutôt canon même. Alors, évidemment, j'ai accroché de suite. Ils vous attrapent et ne vous lâchent plus. Le lendemain du concert j'étais à la Fnac et j'achetais leur album : We are beauty c'est tellement vrai. Jugez plutôt :






Ensuite il y a Golden Zip. Enfin avant. Cette découverte a eu lieu, il y a bien six mois, je crois. C'était lors d'un festival non loin de Lyon. Ce soir là j'étais parti pour voir Arnaud Fleurent-Didier mais avant c'était eux ! AFD qu'il vous faut aussi découvrir si vous ne connaissez pas, La reproduction sont dernier album est une pépite.

Une claque aussi. Un esprit totalement rock, complètement assumé. Un son vrai, entier. Une énergie sur scène incroyable. Dès les premières minutes j'avais 16 ans à nouveau et j'écoutais Offspring. Attention hein, ça n'a rien à voir musicalement mais l'effet était le même que lorsqu'on mettait ce groupe en boume. Très rapidement je me suis retrouvé les bras en l'air, à crier, chanter, danser.

Un vrai moment de libération. Et puis il faut bien dire que leur mélodies sont tops, simples, entêtantes. Depuis je me suis acharné pour les revoir. C'est chose faite. Pour acheter leur premier maxi, ils n'ont pas encore d'album mais nul doute qu'ils feront parler d'eux. Ils sont absolument à découvrir en live. Le cd I'm not the same est d'ailleurs un peu décevant en ce sens qu'on ne retrouve pas l'énergie scénique.

D'ailleurs pour vous montrer cette énergie qu'ils possèdent sur scène voici trois vidéos du concert au Ninkasi Gerland, je fais parti des demeurés devant la scène qui sautent les poings en l'air. Mais bordel WTF ! que c'est bon ! Enjoy, et à bientôt pour d'autres découvertes musicales.





mardi 23 novembre 2010

Variation sur le même thème / JPG

Juste pour le plaisir des yeux.
De la musique.
Du Jean-Paul Gaultier.
Du Jean-Baptiste Mondino











Bonus

Je te dis qui je lis, tu me dis qui je suis ?

Liste non exhaustive des auteurs qu'on peut qualifier de préférés. Puisque je les lis avec une certaine assiduité/constance. À chaque sortie de livre, quasiment. Pour chacun j'ai choisi 3 œuvres que je vous conseille.

Alors.
1 - Amélie Nothomb

Amélie écrit tous les jours, tout le temps, sur tout.
C'est un bonheur de lire chaque été son nouveau livre,
des plus ou moins bons crus, il est vrai.
Mais une chose est sûre :
Biographie de la faim

est pour moi son meilleur.



2 - Bret Easton Ellis

Auteur américain. Il écrit sur une jeunesse désabusée, droguée.
Littérature pop. Phrases courtes, choques.
Il est aussi l'auteur d'American Psycho.
Pas encore lu. Comme quoi...
Suite(s) impériale(s) qui vient de sortir est la suite, 25 ans plus tard
de son premier roman Moins que zéro qui est génial !



3 - Edmund White

Découvert il y a quelques années avec L'homme marié.
Histoire déchirante d'un homme qui comprend trop tard où son cœur balance...
C'est un écrivain américain gay, ayant vécu à Paris.
Il s'inspire beaucoup de sa vie personnelle et on retrouve donc souvent
les mêmes éléments. À lire : Mes vies qui vient de sortir chez 10/18
Récit autobiographique.
La symphonie des adieux est sublime.



4 - Frédéric Beigbeder

Le cas Beigbeder. J'aime son écriture simple et moderne.
Comme la plupart des auteurs contemporains.
J'aime aussi son côté nombriliste.
Windows on the world sur la destruction du
World Trade Center est spendide.
Déçu par ses deux derniers livres,
je continue cependant de le suivre.



5 - Alexandre Jardin

Je ne connais de lui que ces 3 récits
semi-autobiographique.
C'est excellent !
Ils vous entraîne dans sa drôle de famille...
et vous donne envie de folie, de grandeur.
C'est une bouffée d'air frais.



6 - Virginia Woolf

Un jour, j'ai vu The Hours. Puis j'ai voulu lire du Woolf.
Je m'y suis repris plusieurs fois.
Ce n'est pas un lecture facile. Mais petit à petit...
On s'habitue à son style et au final on adhère.
C'est un sommet dans la description !



7 - Sylvie Testud

On va se prendre un peu moins au sérieux !
À lire absolument ! C'est exceptionnel de drôlerie.
Dans le métro, dans le bus, peu importe.
Je me souviens de terribles fou-rires à leur lecture.
Seul Le petit Nicolas et Gaston Lagaffe
me font aussi cet effet.



8 - Tracy Chevalier

J'aime son écriture, son style.
Sa façon de mener le récit.
À chaque lecture, c'est un plaisir.
C'est simple, c'est un voyage.



9 - Lauren Weisberger

C'est aussi simple et détente.
Mais la pauvre est victime de son image.
Pour preuve la traduction du titre de son dernier roman :
Last night at Chateau Marmont devient
Stiletto blues à Hollywood
Une honte !



10 - Bernad Werber

Pour sa trilogie des Fourmis, lu adolescent
et pour celle sur les Dieux.
Ainsi que :
Les thanatonautes & L'empire des anges
Le reste devient soûlant...



Bonus : Catherine Millet


La lecture du premier a été un véritable choc pour moi.
Le deuxième est la genèse du précédent.


+++
Faute avouée, à demi pardonnée ?
Malgré tous ces auteurs adorés que je suis.
Comme Joey Potter dans Dawson
Mon livre préférée :


Je le relis chaque année vers Noël.
Si d'ailleurs vous savez où avoir une édition qui
ne soit pas "junior" et avec le texte intégral. Je suis preneur.

Et vous ? Vous lisez qui et quoi ?

vendredi 19 novembre 2010

Follow the yellow brick road !

N'avez-vous jamais suivi la route de briques jaune ? Et Dorothy ? Êtes-vous toujours au Kansas ou bien en êtes-vous sortis ? Peut-être préférez-vous descendre au fond du terrier et suivre le lapin blanc ? Êtes-vous passé de l'autre côté du miroir ? Bien des similitudes entres ces contes.

Mais aujourd'hui je veux vous parler de ce film extraordinaire qu'est Le magicien d'Oz. Pourquoi ? Tout d'abord parce qu'il me fallait m'occuper pendant une insomnie, une de plus ! Et que je ne voulais pas me retrouver devant la télé à zapper toute la nuit. J'étais chez une amie. Alors je suis allé sans bruit vers sa dvdthèque en me disant Allez, surprends-moi ! Je me suis rappelé qu'elle m'avait plusieurs fois parlé du magicien d'Oz, elle trouvait hallucinant ! qu'en tant que cinéphile, je ne l'ai jamais vu. Alors j'ai cherché et j'ai trouvé.

Et qu'ai-je trouvé ! J'ai passé deux heures merveilleuses avec Dorothy et tous ces amis ! Ce film est extraordinaire. D'abord parce que je retombais en enfance puis parce qu'au fur et à mesure que l'histoire progressait, je me suis aperçu à quel point ce film était ancré dans la culture populaire, sans que nous nous en rendions forcément compte. Exactement de la même manière qu'Alice au pays des merveilles. Une petite fille qui fuit un monde où elle se sent incomprise et qui pour cela s'invente un lieu plus beau, peuplé de personnages féériques. C'est d'ailleurs pourquoi j'ai tant aimé ce film.

Ensuite, j'ai fait quelques recherches sur internet, puis j'ai regardé un documentaire sur l'extraordinaire magicien d'Oz. Tout d'abord je vous disais qu'il est incroyablement ancré dans la culture populaire. C'est vrai pour les américains. Beaucoup moins en France où il a été supplanté par Alice. Mais aux Étas-Unis ! C'est un classique qui est passé des dizaines et des dizaines de fois à la télévision, et est ressorti régulièrement au cinéma. Il a été vu par chaque nouvelle génération d'enfants. Vous le voyiez enfant, puis parents avec vos enfants, puis grand-parents et parfois même arrière-grand-parents.

Des allusions y sont faites constamment, tout le temps, partout. Hélas pour nous en France, c'est références se perdent souvent dans la traduction, ou dans la VF quand c'est un film. Cependant, ça et là, de temps en temps, on le retrouve. Avez-vous vu Sex & the city 2 ? Quand les filles arrivent à l'hôtel et que Carrie dit Oh, Toto, j'ai l'impression qu'on n'est plus au Kansas, c'est une réplique du magicien d'Oz ! Quand Dorothy sort de la maison et qu'elle est arrivée au pays d'Oz. Toto est son petit chien qui la suit partout.

Dans Matrix également, mais dans la VO seulement ! Lorsqu'ils s'apprettent à faire sortir Néo du monde virtuel Cypher l'appelle Dorothy, Alice hélas en VF ! Mordu de Lost ? Vous n'êtes pas sans savoir que le final de la saison 3 à pour titre la suite d'Alice au pays des merveilles... Through the looking glass. De la même manière le final de la saison 4 There's no place like home, est une des dernières répliques de Dorothy avant qu'elle ne quitte le pays d'Oz, de là à dire que c'est un indice et que tout ce qu'il se passe sur l'île est dans leur tête... il n'y a qu'un pas, ou pas.

Je fonds, je fonds mais quel monde ! Roh... ! Connaissez-vous cette réplique ? Elle vous dit quelque chose, vous l'avez déjà entendu mais où ? C'est celle de la méchante sorcière de l'ouest quand elle meurt. Mais c'est aussi celle du juge DeMort dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ? quand il est aspergé par la trempette. C'est aussi la réplique des fantômes dans Casper quand ils font croire dans la cuisine que le soleil les tue. Et je suis certain d'avoir entendu cette réplique dans d'autres films dont je ne me souviens hélas pas ! Alors tendez l'oreille !

Et puis... il y a les chansons ! Car c'est aussi une comédie musicale. Somewhere over the rainbow... ce titre vous dit forcément quelque chose. Et bien lui aussi il sort tout droit de ce film, chanté par Judy Garland au début. Judy Garland qui est, le saviez-vous ? la mère de Liza Minelli ! Liza qu'on retrouve dans Sex & the city 2. Si vous ne connaissez pas Liza vous devez absolument voir Cabaret de Bob Fosse ! Je ne vous conseille pas New-York, New-York ! de Martin Scorsese, je ne l'ai pas encore vu. Shame on me !

Ma chanson préférée est Follow the yellow brock road ! We're off te see the wizard !

Alors allez-y ! Achetez-le les yeux fermés ! Mais regardez-le les yeux et les oreilles bien ouvertes, c'est merveilleux. Et vous verrez comme il a influencé bon nombre de scénaristes et réalisateurs ensuite. Comment ne pas penser à Charlie et la chocolaterie de Tim Burton ? C'est pour moi une évidence quand Dorothy arrive à Oz, c'est une référence évidente de la part de Burton. Et puis Oompa Lompas et Munchkins sont la même chose.

Beaucoup d'autres éléments qui seraient intéressants à connaître. Année de sortie ? 1939. Réalisateur ? Victor Fleming, qui la même année a réalisé un autre chef d'œuvre du cinéma américain : Autant en emporte le vent. Enfin c'est un peu plus complexe. Voyez-vous, à cette époque, ce sont les studios qui commandent. Bien plus qu'aujourd'hui, si bien que les films voient passer plusieurs réalisateurs. Ainsi Le Magicien d'Oz a été principalement réalisé par Victor Fleming mais d'autres réalisateurs ont travaillé dessus dont un qui a filmé les 3 dernières semaines de tournage dont la fameuse scène où Dorothy chante Over the rainbow, mais il n'est pas crédité au générique. Drôle d'époque, hein ?

Pour la petite histoire Victor Fleming a d'ailleurs abandonné les 3 dernières semaines de tournage car il a été appelé à la rescousse sur Autant en emporte le vent où d'autres réalisateurs s'étaient cassés les dents avant lui dont George Cukor qui ne s'entendait pas du tout avec Clark Gable. Moi je trouve tout cela fascinant. Si vous avez l'occasion de voir un documentaire sur le cinéma américain des années 30/40 surtout n'hésitez pas !

Autre utilisation de ce récit : une transformation de ce conte, une histoire moderne, plus sombre, plus tragique, dotée d'une écriture extrêmement intelligente que je vous conseille de voir absolument aussi, c'est Angels in America ! Il y a dans ce superbe téléfilm américain de nombreuses autres références qui font la culture américaine et une partie de notre culture mondiale. À lire

Maintenant je vous laisse. Je pars me promener avec Dorothy, Toto, l'épouvantail, l'homme de fer blanc et le lion peureux ! I'm off to see the wizard, the wonderful wizard of Oz !



jeudi 18 novembre 2010

Aujourd'hui j'irai au cinéma !

Voilà. C'est ma bonne résolution du jour. Après 3 jours passés à ne rien faire. Ou tout du moins pas grand chose. La faute à des insomnies assommantes qui me font me lever aux alentours de midi et zoner toute la journée. Alors aujourd'hui je vais sortir de l'appartement. Ça a commencé par de la musique un peu forte, fenêtre ouverte pour laisser entrer l'air frais... et m'aérer l'esprit !

Mais que vais-je voir... ?

Plusieurs possibilités :

L'homme qui voulait vivre sa vie avec Romain Duris. Qui me soûlait depuis quelques temps à toujours jouer les mêmes rôles. Mais pour une fois, il a l'air de changer de registre alors je me dis pourquoi pas ? Il faut être ouvert d'esprit et ne pas rester sur sa position. Et puis l'histoire d'un homme qui plaque tout pour faire ce qu'il veut, et non pas ce qu'on attend de lui - même si c'est aussi un peu une fuite - moi ça me parle ça ! Rires. Et puis il y a aussi l'immense Catherine Deneuve. Elle était géniale dans Potiche, elle doit également être intéressante dans ce rôle. Bref, c'est un des films que j'aimerais voir, mais j'ai peur que ça n'influe trop sur ma perception de ma vie.


La princesse de Montpensier. Sans raison. Je ne suis pas fan du tout de cet actrice, Mélanie Thierry. Bon peut-être parce qu'elle est avec Raphaël que je trouve plus que mignon... rires ! Mais la bande-annonce me botte assez et puis comme j'ai dit il ne faut pas rester sur ses positions. Les différents partenaires masculins qu'elle a dans le film sont aussi des éléments à prendre en compte...







Red
. Parce que parfois un bon film d'action... ça fait du bien ! Et qu'en plus c'est un film d'action avec Bruce Willis, c'est encore mieux. À voir en V.F. comme les films de Julia Roberts. Ici, il y a aussi d'autres acteurs, d'autres "anciens". C'est un peu le principe du film. S'amuser de l'âge, de la vieillesse. Les papis font de la résistance en somme. Rires ! Et puis j'aime beaucoup cette actrice : Helen Mirren.





Le secret de Charlie. Bon. Ok. C'est Zac Efron. J'avoue. J'aime Zac Efron. C'est plus fort que moi ! C'est mon côté midinette, post ado. Pourtant à la base... puis l'hiver dernier. Un après-midi de pluie. Un chocolat chaud, une couette, un canapé, une zappette et hop ! Je tombe sur High School Musical 2. Je me surprends à regarder et à aimer. Et depuis j'aime bien Zac. C'est pas de ma faute. Rires ! C'est la faute à Disney. Après tout, c'est un produit Disney, pareil pour les HSM. J'y retrouve une âme d'enfant quand je les regarde, tout devient possible. Bref. Peut-être que j'irais voir ce film là après tout...

jeudi 11 novembre 2010

Une rentrée très ciné !

Pourquoi ? Parce que des films on peut dire que j'en ai vu. Et des bons ! Septembre & Octobre ont été excellents !

Alors voici la liste de mes nouveaux films préférés :

Numéro 1 : Les amours imaginaires de Xavier Dolan. Parce que je trouve que ce jeune cinéaste québécois est un vrai prodige. Parce que j'avais adoré son premier long métrage J'ai tué ma mère. Parce que j'aime ses cadrages, son sens du ralenti et son écriture. Parce que j'ai vécu des amours imaginaires. Parce qu'on se retrouve forcément férocement dans ce film, dans cette histoire. Parce que pour ne rien gâcher les acteurs sont beaux. Parce que j'aime quand la forme prends le pas sur le fond. Après tout le cinéma n'est-il pas censé être un art ? Quel mal y-a-t-il dès lors à vouloir que ce qu'il se passe à l'écran soit beau, stylisé, esthétique ? De la peinture en mouvement comme Kill Bill Vol.1

Numéro 2 : The social network de David Fincher. Il m'a retourné. Littéralement. Pourtant il ne s'y passe rien. Ce n'est pas un film d'actions, ce n'est pas un drame à proprement parlé, ce n'est pas une comédie. Mais c'est un film de genres à parte entière. Parce que l'invention de Facebook est pour moi l'évènement le plus important depuis que l'homme a marché sur la lune. Bon, j'exagère. Mais c'est en tout cas l'évènement le plus important des années 2000, avec l'élection d'Obama et la chute des Twin Towers, sans aucun doute. Bref. Ce film est un CHEF-D'ŒUVRE ! Tout y est : le cadrage, le scénario, la musique ultra contemporaine, etc. Les amies avec qui j'ai vu ce film l'ont beaucoup aimé également. Peut-être que je m'emporte à propos de ce film mais je ne peux m'en empêcher, j'ai l'impression qu'il en dit tellement long sur les relations humaines et sur notre génération. Définitivement à voir absolument !

Numéro 3 : Potiche de François Ozon. Bon. Toutes les critiques sont excellentes. Tant mieux parce que je ne sais pas être objectif avec Ozon. Je le vénère comme un dieu depuis que j'ai vu 8 femmes. J'ai vu tous ces films. Celui-ci n'échappe pas à la règle. Il est hilarant ! Deneuve est splendide. Encore ! Ozon s'amuse et moi aussi. L'ouverture du film avec le format tellement 70's, la musique et le reste. Vous savez dès les premières minutes que vous êtes devant un ovni que seul Ozon sait faire, que vous allez aimer et passer un bon moment. Quand en plus vous avez la chance d'assister à une avant-première en présence du réalisateur et de son actrice... c'est royal !

Numéro 4 : Les petits mouchoirs de Guillaume Canet. Un film sur l'amitié. Sur les amis. Est-on devenu amicalement dépendant ? Je me posais la question ce soir après avoir revu Sex & the City 2, cette série nous a fait "croire" que pour survivre il fallait compter sur ses amis. Que se passe-t-il quand on ne peut plus communiquer avec eux ? Guillaume Canet nous montre ce qui peut arriver. D'aucunes reproches au film d'être trop long, que ces amitiés ne tiennent pas la route, que la fin est trop larmoyante, etc. Moi, j'ai accroché tout de suite. Bien sûr que j'ai pleuré énormément, mais n'est-ce pas aussi ce qu'on demande au cinéma ? D'être un exutoire ? Et puis il y a l'apparition du beau Maxim Nucci alias Yodélice. Je vous reparlerais de lui et de Simone...

Numéro 5 : Mange Prie Aime de Ryan Murphy. Pour le créateur de Nip/Tuck et Glee. Et puis ne mentons pas, pour le plaisir de retrouver Julia Roberts. Ah, il y avait aussi James Franco... Contrairement aux critiques, j'ai trouvé le film assez bon. J'avais peur de ne pas pouvoir m'identifier au personnage mais on passe rapidement sur le fait que Julia Roberts est Julia Roberts et si vous ne faites pas une fixette sur ses lèvres, vous passerez un bon moment. Les paysages sont magnifiques, les cadrages et la photographie très "classieux". Certes c'est une carte postale, mais une belle carte postale. Et personnellement c'est une chose dont je rêve régulièrement... aller voir ailleurs si j'y suis...

Numéro 6 : Kaboom de Gregg Araki. C'est une explosion. De couleurs, de sexe, de jeunesse américaine, de délires sous diverses drogues, de paranoïa. C'est un style, c'est particulier. Il faut aimer. Si vous connaissez et aimez les romans de Bret Easton Ellis alors c'est aussi fait pour vous. C'est complètement décomplexé, c'est du fun, du fun, du fun ! Une fin abrupte, des dialogues ciselés avec des répliques tordantes. Au passage, on se rince l'œil. C'est je crois avec le suivant je crois, un cinéma plutôt "gay". Je ne sais pas si en tant qu'hétéro on peut aimer ça.

Numéro 7 : Homme au bain de Christophe Honoré. C'est aussi un cinéaste majeur. Mais je ne l'aime généralement pas trop. Mais là, le film est chouette, la pornstar François Sagat y est pour beaucoup, il faut bien le dire. Je n'ai pas trop su quoi penser à la sortie de la séance. C'était un peu du porno déguisé. On n'a pas l'habitude au cinéma de la nudité masculine frontale. Posez-vous la question. Quand avez-vous jamais vu un pénis en érection au ciné ? Réellement montré, pas suggéré. Je crois que ça se compte sur les doigts d'une main. Du coup, on ne sait pas comment réagir. Ça m'a plût cette "franchise" des corps, des relations biaisés par le sexe.


Le film que j'ai détesté ? Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois. Un film long et austère. Absolument pas palpitant. Je n'ai pas compris l'engouement autour de ce film. Je suis passé à côté, je pensais vivre un grand moment d'émotion et de cinéma. Au lieu de ça, je me suis ennuyé terriblement. Le film est poussif, la réalisation plus qu'inégale. Plutôt mauvaise même. Certes Xavier Beauvois a un sujet et c'est tout. Je suis très vexé car je pense ne pas avoir compris le film. C'était une très, très grande déception.

+++ Rattrapage DVD : Agora d'Alejandro Amenàbar. Souvenez-vous c'est lui qui nous avait offert déjà Les autres avec Nicole Kidman. Ici enfin un péplum de qualité qui ne se contente pas d'être un péplum et qui propose un vrai point de vue, une vraie thématique. À savoir, les débuts du christianisme, le combat de la religion contre la science. À quel point l'Homme peut-il être odieux ? J'ai trouvé le film assez dur et terriblement pleuré pendant la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie...